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27 avril 2006

"Le cours mirabeau c'est pas le cours Belsunce"

joiss_1_

Lors du dernier conseil municipal, alors que Mme Joissains était interrogée sur les problèmes de réorganisation des marchés et sur le traitement d’une partie du marché Verdun et de ses commerçants vendant de l’artisanat étranger elle a déclaré : "Le cours Mirabeau, c’est pas le cours Belsunce".

Maryse Joissains est coutumière de ce genre de propos sur l'immigration qu'elle expose sur son site:

"Il est évident que la France ne peut tolérer une immigration incontrôlée et clandestine et il est scandaleux que des ressortissants de notre pays, sous des slogans prétendument humanistes, mobilisent sans cesse de pauvres gens crédules pour réclamer des mesures impossibles dans un pays de droit « la régularisation des sans papiers ».

C’est grave car, non fondé juridiquement mais de plus inhumain pour ceux auxquels on vend ainsi la « terre promise ».

Si l’état accepte de telles régularisations, il reconnaît son impuissance en tolérant que soient juridiquement reconnus des situations illégales. Nous ne sommes alors, plus du tout dans un état de droit, avec toutes les conséquences que cela engendre.

Notre territoire met en place un système qui va rapidement en faire la « pompe aspirante » à court terme, une telle politique met en danger notre système social, et crée une délinquance « de besoin », car en effet, tous ces êtres humains, qui résident irrégulièrement sur notre territoire, ont besoin de se nourrir et d’entretenir leur famille. Ils peuvent sombrer, pour ce faire, dans la délinquance, ou être la proie de réseaux mafieux qui vont de la prostitution en passant par la drogue et le crime organisé."

Immigration / délinquance les liens sont faits de manière extrêment rapide. Et le tout à cause des humanistes qui font croire à tous ces miséreux "crédules" qu’ils vont les aider....

Encore un effort et il n'y aura vraiment plus aucune différence entre l'UMP, et le MPF ou le FN.

STAK

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Commentaires
J
La maire d'Aix demande à Chirac la tête d'un procureur<br /> <br /> Par Michel HENRY<br /> samedi 29 avril 2006<br /> Marseille de notre correspondant<br /> <br /> La député-maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains, a le procureur de Marseille dans le nez. Elle a saisi le chef de l'Etat, président du Conseil supérieur de la magistrature, «à des fins disciplinaires, pour le comportement inadmissible» du magistrat, «très infatué de sa personne et qui se juge, probablement, intouchable». Depuis quand une élue demande-t-elle qu'on vire un procureur ? C'est nouveau. Mais, à ses yeux, le tort de Jacques Beaume est immense : il «entretient, je le crois très sincèrement, des rapports (...) malsains avec les médias», écrit-elle. A Libération, elle affirme : «Il ne m'aime pas, c'est réciproque, je le déteste ! Il a écrasé beaucoup de monde dans sa carrière. Mais je ne vais pas me laisser déstabiliser ! C'est un magistrat politique !»<br /> <br /> Conditionnel. Diantre ! Selon l'élue, le procureur aurait divulgué des infos la mettant en cause, dans le cadre d'une affaire judiciaire en cours. Lors de la dite conférence de presse du 22 mars, le procureur n'a pourtant pas évoqué la maire d'Aix. D'ailleurs, elle reconnaît dans sa missive : «Le conditionnel est employé au cas où monsieur Beaume n'aurait pas tenu les propos litigieux aux journalistes.» Or, de «propos litigieux», il n'y en a pas, affirme le procureur à l'AFP : «Je conteste absolument m'être exprimé sur la situation de madame Joissains. Je la défie de pouvoir démontrer que je me sois exprimé directement ou indirectement sur son degré d'implication dans ces affaires.» Et Jacques Beaume dénonce «une agression injustifiée et injustifiable».<br /> <br /> A la base de l'énervement de l'élue, il y a un policier de ses amis : l'ex-patron des stups à Marseille, Eric Burle,mis en examen pour violation du secret professionnel. Il a sorti du fichier Stic de la police la fiche du directeur des HLM d'Aix (Libération du 24 mars). Le document a atterri chez Maryse Joissains, «glissé anonymement dans ma boîte aux lettres», assure-t-elle. D'autres avaient conclu qu'Eric Burle, convoitant le poste de commissaire de police à Aix, aurait rendu ce service à la maire, en bisbille avec le directeur des HLM. L'affaire du fichier Stic, instruite à Aix, serait peut-être passée à l'as si Eric Burle n'était pas aussi impliqué dans l'«opération Pipolo». Il a renseigné indirectement la famille Pipolo, gérant les navettes maritimes, sur l'enquête les concernant, à propos de malversations financières. Du coup, le dossier Stic est transmis au parquet de Marseille afin de regrouper les affaires. Rien d'exceptionnel. Avocate, Maryse Joissains devrait le savoir. Mais elle s'interroge : «Qu'est-ce qui autorise un magistrat marseillais fut-ce le premier à intervenir hors du champ de sa compétence territoriale ?» Elle en conclut : «La notion de justicier remplace aujourd'hui, dans ce pays, celle de justice.»<br /> <br /> Affaire Pipolo. En fait, la maire d'Aix sait qu'elle pourrait être entendue par les enquêteurs. Attention : elle «l'espère». Mais s'inquiète et sort l'artillerie lourde : «On se croirait au pire moment des années 40...» Tout cela parce que le procureur a affirmé qu'il y a, dans l'affaire Pipolo, une «confrérie idéologique ou politique». Certains en ont déduit une référence à des amitiés maçonniques entre proches de l'UMP, «amalgame invraisemblable», dénonce Maryse Joissains ­ et qu'importe que Jacques Beaume n'a jamais dit cela.<br /> <br /> Fausses factures. Dans son courrier au procureur, elle l'accuse : «Monsieur Burle est poursuivi pour avoir enfreint le secret professionnel. Vous n'agissez pas, semble-t-il, différemment.» Maryse Joissains fait surtout le rapprochement avec l'affaire qui a touché son mari Alain, lorsqu'il était maire d'Aix, au début des années 80, condamné en 1985 «pour complicité de recel de fausses factures», pour des travaux dans la villa du père de Maryse Joissains. L'affaire induira des drames en série, selon la maire. Son père «se suicidera», sa mère «mourra de chagrin», son mari «refera sa vie», sa fille sera «victime d'un cancer très grave». «Tout cela est directement lié à l'affaire [Alain] Joissains.» Et qui est responsable ? «Monsieur Beaume était le substitut de première instance de l'affaire Joissains», écrit-elle au président de la République. D'une citoyenne lambda, on se demanderait si elle n'a pas sombré dans le délire. Là, venant d'une élue de la République...<br /> <br /> On attend avec impatience la réaction de Jacques Chirac. Si elle n'obtient pas satisfaction ou «un beau démenti» du procureur, Maryse Joissains menace : «Je suis prête à me planter en grève de la faim devant son bureau s'il le faut».<br /> <br /> http://www.liberation.fr/page.php?Article=378532<br /> <br /> © Libération
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