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29 avril 2006

Le stade barbare

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"Jamais dans le monde spectacle n'a produit un tel engouement, virant parfois à la furie, jamais sport n'a brassé autant d'argent ni suscité de telles constructions monumentales, colisées des temps moderne destinés à accueillir le dieu football. Le stade, "temple de la trêve", offre surtout à l'individu assujetti l'occasion de développer des comportements pathologiques qui peuvent aboutir au déchaînement physique les plus insoutenable. Le spectacle du sport comme moyen de contrôle d'une population soumise et écrasée par un puissant et rigoureux ordre technique et organisationnel."

Marc Perelman, Le stade barbare, La fureur du spectacle sportif, 1998.

Stak

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Commentaires
J
Ce que Lyon n'a toujours pas compris...<br /> <br /> http://www.cahiersdufootball.com/article.php?id=2113&PHPSESSID=1f0c474c8b9022f2dd4933836328e7f4
E
OM-PSG : une rivalité récente<br /> LE MONDE | 28.04.06 | 16h04<br /> <br /> "Ancestrale". Le mot caractériserait l'hostilité qui lie les footballs de Paris et de Marseille. Daniel Riolo, coauteur d'un livre décapant sur le sujet (OM/PSG, les meilleurs ennemis, Editions Mango), rappelle les limites de cette idée : "Quand le PSG a gagné le championnat en 1986, son entraîneur, Gérard Houiller, a été reçu avec des applaudissements au siège du Provençal."<br /> <br /> L'éternelle rivalité a été inventée plus tard "par la volonté conjointe de Bernard Tapie et de Canal+, qui y avaient tous deux intérêt".<br /> <br /> Daniel Riolo rappelle qu'au début de son règne sur l'OM, en 1986, le meilleur ennemi de Tapie était Claude Bez, qui dirigeait alors les Girondins de Bordeaux, déclarés rivaux majeurs. Et auparavant, le grand rival était Saint-Etienne. Si on remonte encore plus loin, l'opposition footballistique entre les deux villes était improbable : Paris ne disposait pas d'un club pouvant rivaliser avec l'OM.<br /> <br /> Les choses changent en 1991, quand Canal+ reprend le PSG. L'entreprise Canal a besoin d'un produit attrayant, et donc d'une rivalité sportive. "Cela découle d'un raisonnement économique. Le sport est le seul domaine de l'économie qui ne se satisfasse pas du monopole. C'est le théorème de Schmeling¸du nom d'un boxeur allemand qui écrasait si régulièrement ses rivaux que plus personne ne s'intéressait aux combats", poursuit Riolo.<br /> <br /> Bernard Tapie a exactement les mêmes intérêts : en 1991, son équipe va gagner son troisième championnat consécutif, sans opposition sérieuse. Les polémiques deviennent alors le moyen de tendre les situations d'avant match, les dirigeants excitent les joueurs et les supporteurs. La rivalité sportive se colore d'une haine qui devient "ancestrale". Car les choses dérapent et "la rivalité échappe à ses créateurs".<br /> <br /> Riolo le rappelle : "Les premiers incidents éclatent dès 1993 au Vélodrome, quand les supporteurs parisiens envoient des fumigènes sur la tribune Ganay."<br /> <br /> M. Sn<br /> Article paru dans l'édition du 29.04.06
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