Demi d’ouverture

Ça ouvre on vous dit, de partout, pour faire moderne, surtout éviter le technocrate-égotique ou la posture du petit-apparatchik-local. Donc, le mot d’ordre est à l’ouverture tout azimut et il semble bien que les deux nouveaux spécialistes de la chose rugbystico-sarkozyenne soient les deux Caucescue de la pensée marseillaise : messieurs Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guérini. Du côté gaudiniste, on annonce pêle-mêle (l’ancien defferriste) Philippe Sanmarco, Charles Milhaud (président de la Caisse d’épargne) et Caroline Pozmentier-Sportich (avocate, présidente de la Chambre régionale de commerce France-Israël). Du côté guériniste, on retrouve des communistes locaux abandonnés (le sénateur Robert Bret, le maire de secteur Frédéric Dutoit et la dissidente Annick Boët), René Malleville (ancien dirigeant des yankee, un club de supporter de l’OM) et Christophe Lopez (commerçant, vice-président du Syndicat national des entreprises gay). Plusieurs autres « célébrités » locales ont été aussi approchés comme Armand Mikaélian (manager de l’équipe de water-polo du Cercle des nageurs) et Eric Scotto (musicien et commerçant de musique). Cette drague tout azimut n’est pas finie. Monique Cordier, présidente de la Fédération des Comités d’intérêts de quartiers - les CIQ, créés par Deferre pour ratisser le terrain, sont légitimistes et se vendent généralement au politique le plus offrant – est quant à elle courtisée par Gaudin et Guérini… le rêve !