Il existerait...

Depuis 1998 et une coupe du monde, le porte-parole des enfants d'immigrés se trouvait être le plus souvent Zinedine Zidane, alors qu'entre nous un gars qui a joué successivement à Cannes, Bordeaux, Turin et Madrid, empochant au passage des millions que lui gère une filiale de la BNP (banque possédant quelques succurasales dans les paradis fiscaux) et qui nous fait croire qu'il ne carbure qu'à la Volvic, franchement ne pouvait qu'intéresser que les amateurs de ballon rond.

On avait bien rigolé quand de Villepin avait rallié Azouz Begag dans un gouvernement où gigotait déjà Nicolas Sarkozy. Appuyé au comptoir de la civette à Dédé, on levait notre ballon d'anisette à la santé de ce sociologue qui se couchait face au pouvoir.

Mais voilà le petit Azouz l'a ouvert. L'enfant des bidonvilles apprend au môme de Neuilly qu'"Il ne faut pas dire aux jeunes qu'ils sont des racailles, il ne faut pas dire aux jeunes qu'on va leur rentrer dedans et qu'on va leur envoyer la police. Il faut y aller avec une volonté d'apaisement". M. Begag avait déjà donné des leçons de vocabulaire à son collègue de l'Intérieur. "J'emploie plutôt le terme "nettoyer" pour nettoyer mes chaussures, ma voiture. Je ne nettoie pas les quartiers."

La question qui reste en suspens est celle de savoir si après le conseil des ministres de ce matin, les petites viennoiseries n'auront pas coupé le sifflet d'alarme de M. Begag.

StJ.

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[Caen-Caen]

Bien vu...