Villepin, comment est il arrivé là ? (Episode 2)
Donc DOMI vire le mal nommé âne du Poitou, le fort sympathique RAFFARIEN dépassé, usé, fatigué, déligitimmé, tout comme JACQUOT sauf que lui se casse et pas JACQUOT... merci au sursaut républicain du 5 mai 2002 et à tout le tintouin : j'adore me faire prendre pour un con...
Donc exit Maxwell-qualité-filtre et bonjour Monsieur-Colgate.
Mais
revenons un peu sur la biographie de ce brillant jeune homme. Né
Dominique Galouzeau de Villepin, réduit - par Monsieur Guillotine - en
Dominique de Villepin, il y a maintenant près de 53 années, cet aimable
jeune homme réalise le parcours classique du brillant élève de la
méritocratie républicaine sauf que son père est sénateur, ça aide...
surtout pour la méritocratie. Parcours classique donc avec bac à 16
ans, Sciences-Po Paris, ENA dans la fameuse promotion Voltaire, celle,
entre autres, de son dir-cab-executeur-des-basses-oeuvres Pierre Mongin, du sémillant et frétillant Renaud Donnedieu de Vabres, du fils-du-parrain président d'AXA Henri de Castries , du mari François Hollande, de l'omniprésente Ségoléne Royal, du caddie-de-Mitterand Michel Sapin, de l'ancien patron du Trésor et du Club de Paris Jean-Pierre Jouyet...
bref que du beau monde
et je passe les préfets, ambassadeurs et autres inspecteurs des
finances produits par ce genre d'institutions pas très biens
fréquentées. Donc, carrière de diplomate pour DOMI, aux States et en Inde,
avant de vraiment se plonger dans la politique politicienne, mais c'est
vrai qu'il est au dessus de tout cela... Dir-cab, d'un autre
garçon plein d'humilité (rires dans le public), Alain Juppé
au Quai d'Orsay entre 1993 et 1995, soutient Chirac (pratiquement) seul
contre tous en 1995. Les fidéles étant alors peu nombreux, il devient
secrétaire-général de l'Elysée de 1995 à 2002. Entre temps, en 1997, il a le temps de convaincre Jacquot
de dissoudre l'Assemblée nationale avec le succès que l'on sait... ne
remuons pas le couteau dans la plaie et encore merci à JoJo pour les
privatisations...
En 2002, Chirac reprend la main avec un score stalinien (démocrate géorgien bien connu) et le charmant-garçon-héro-de-notre-série devient ministre des affaires étrangères... la classe mon coco ou plutôt mon DOMI.
Et là, il devient un héro. Même moi, je l'avoue, j'ai pleuré en entendant son discours contre la guerre américaine en Irak, lu dans l'enceinte même du Machin avec des accents gaulliens enfin retrouvés :
D'abord le respect du droit. Clé de voûte de l'ordre international, Il doit s'appliquer en toutes circonstances, mais encore plus lorsqu'il s'agit de prendre la décision la plus grave : le recours à la force. A cette condition seulement, la force peut être légitime. A cette condition seulement, elle peut ramener l'ordre et la paix.
Ensuite, la défense de la liberté et de la justice. Nous ne devons pas transiger avec ce qui constitue le cœur de nos valeurs. Nous ne serons écoutés, entendus, que si nous sommes inspirés par les idéaux mêmes des Nations unies.
Enfin, l'esprit de dialogue et de tolérance. Jamais les peuples du monde n'ont aspiré avec autant de force au respect. Nous devons entendre leur appel.
Premier point, deuxième point et troisième point, comme on le lui à appris à l'ENA..... c'est bien DOMI et ça dans la gueule de W, c'est classe mais ça sert à rien, très français en somme...
Et
là, on se dit que la France est redevenue une grande puissance, le
Clémenceau fonctionne encore, le Concorde vole, le drapeau flotte sur
Bamako, le Code-Civil est aplliqué jusqu'à Moscou et la Louisiane forme
la 23ème région... et patatra (mot bien pourri entre nous), nous avions
oubliés la médiocrité d'une homme, le Jacquot sus-nommé !
Passons
sur l'épisode Raffarin, les référendums sur le quinquenat et sur la
Constitutions europénnes, les entéremments successifs de la
constitution gaulienne coups de pelleaprès coups de pelle.
Et puis DOMI
devient premier-ministre et moi, et moi, et moi, et le CNE (merci pour
la lutte acharnée des syndicats et des partis de gauche) et le CPE (merci pour la lutte acharnée des syndicats et des partis de gauche) et c'est n'importe quoi... j'en ai marre d'écrire la suite en image, à vous maestro :
Comme souvent, ça a de la gueule, mais ça n'a que ça...
SRY