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24 avril 2006

Faf ta mère !

"On en a plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment de s'excuser d'être français. On ne peut pas changer ses lois, ses coutumes parce qu'elles ne plaisent pas à une infime minorité", a dit M. Sarkozy, très applaudi par les quelque 2 500 personnes venues l'écouter. "Si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter", a-t-il lancé. Cette phrase rappelle le slogan de Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF) : "La France, tu l'aimes ou tu la quittes".
In Le Monde, 23/04/2006

sarko_salut1


Plus avril 2007 et les présidentielles approchent, et plus ça pue la merde... Quand le drapeau monte, l'intelligence est dans la trompette !

SRY

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Commentaires
S
Dominique Reynié, professeur à Sciences Po Paris<br /> "Un discours trop sophistiqué"<br /> LE MONDE | 25.04.06 | 15h14 • Mis à jour le 25.04.06 | 15h14<br /> <br /> Que pensez-vous de l'offensive de Philippe de Villiers sur l'électorat du FN ?<br /> <br /> Le président du Mouvement pour la France (MPF) a anticipé un éventuel effacement de Jean-Marie Le Pen et la déshérence de ses électeurs. Mais ceux-ci restent attachés à leur chef, comme le montrent les sondages, qui ne manifestent pas, pour l'instant, une percée de M. de Villiers. Cette opération n'est pas facile à réussir. M. de Villiers projette une image d'énarque et de notable, qui plus est ancien ministre. Il a du mal à faire croire qu'il est "hors système". De plus, son discours sur l'"islamisation" de la société paraît trop sophistiqué pour un électorat souvent xénophobe, habitué aux formules plus simples et plus brutales de M. Le Pen sur les étrangers. Pour cet électorat populaire, qui a aussi des racines à gauche, M. Le Pen a l'avantage d'être un laïque, et son concurrent représente une France catholique, bien installée.<br /> <br /> <br /> Mais Nicolas Sarkozy aura tout autant de mal à ravir l'électorat du FN, même en calquant son discours sur le sien. La formule employée devant les militants de l'UMP est plus de nature à favoriser la montée du FN que le ralliement de ses électeurs. On voit mal pourquoi, alors qu'ils ont déjà entendu des dizaines de fois M. Le Pen proférer de tels propos, ils lui préféreraient soudain ceux de M. Sarkozy. Autre difficulté pour le ministre de l'intérieur : ce discours le ramène à son positionnement de 2002 et affaiblit sa référence au libéralisme, qui lui vaut le soutien d'une partie de l'électorat. C'est un risque au moment où le "produit Sarkozy" apparaît en baisse de cycle.<br /> <br /> <br /> Propos recueillis par Philippe Ridet<br /> Article paru dans l'édition du 26.04.06
S
Le socialiste Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius, a accusé, lundi 24 avril, le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, de "xénophobie". "On savait que Sarkozy rimait avec démagogie, voilà maintenant que cela rime avec xénophobie", a-t-il affirmé sur RTL, après les déclarations du président de l'UMP.<br /> <br /> La veille, Jack Lang avait donné le coup d'envoi de sa campagne pour l'investiture socialiste à la présidentielle de 2007 avec une critique des propos de Nicolas Sarkozy sur l'immigration. "Pourquoi cette dérive xénophobe ? (...) Quand on prétend accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat, on ne peut pas ainsi draguer sur les terres du Front national", a déclaré l'ancien ministre sur TF1.<br /> <br /> "Aujourd'hui, c'est de Villiers qui donne le ton, le 'la', et c'est Sarkozy qui joue les fanfarons, qui répète le discours de la droite extrême", a estimé François Hollande, samedi 22 avril, avant un meeting du Mouvement des jeunes socialistes. "La droite sait qu'elle est en difficulté sur les résultats économiques", a-t-il ajouté, estimant qu'elle tentait "d'aller sur des registres qui sont ceux de la peur, de l'affrontement".<br /> <br /> LEMONDE.FR | 24.04.06 | 12h17 • Mis à jour le 24.04.06 | 12h57
S
Nicolas Sarkozy a utilisé une "formule parfaitement en phase avec ce que ressentent les Français" en invitant les immigrés n'aimant pas la France à la quitter, a déclaré, sur LCI, lundi 24 avril, Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire et proche du président de l'UMP. "Quand on est contre la place de la femme dans la société, contre la laïcité, est-ce qu'il faut dire à ces gens-là 'restez chez nous' ou, au contraire, nous devons considérer que la France n'est pas une terre en jachère, qu'elle a des traditions, une histoire, des lois et et qu'il appartient à chacun de les respecter", a-t-il estimé. "C'est tout simplement ce que Nicolas Sarkozy a voulu dire, s'exprimant comme tous les Français qui pensent exactement la même chose."<br /> <br /> Invité sur Radio J, le ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, n'a vu, pour sa part, dans les propos de Nicolas Sarkozy, qu'un rappel aux "devoirs républicains" des étrangers accueillis en France. "C'est effrayant, c'est même terrible de voir que des propos comme ceux-là puissent faire polémique. Non seulement ça ne doit pas faire polémique, mais c'est la moindre des choses", a-t-il estimé.<br /> <br /> LEMONDE.FR | 24.04.06 | 12h17 • Mis à jour le 24.04.06 | 12h57
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