A jamais les derniers ?
Le Parti communiste marseillais est toujours le premier sur la galéjade et met beaucoup de temps à comprendre qu’il n’existe plus que sous respiration artificiel.
Fidèle mitterrandien, Jean-Noël Guérini a tout d’abord refusé un accord inter-parti avec le PC… tout en ralliant l’ensemble des élus PC de Marseille et de la Communauté urbaine. Jean-Marc Coppola, le secrétaire départemental de ce parti, s’en trouva fort dépourvu et se rallia contraint et forcé pour perdre le moins possible la face. Et Jean-Noël Guérini d’enfoncer le clou en n’inscrivant que 36 candidats du PC sur ses listes, dont seulement 7 sont en position éligible au conseil municipal en cas de défaite, 9 en cas de victoire…
Sachant que le PC a 12 élus dans le Conseil municipal sortant, ça sent le sapin. Et Coppola d’admettre : « Notre influence a baissé »… tu l’as dit Jean-Marc !
Seul consolation, Frédéric Dutoit a une chance de garder sa mairie de secteur (15ème-16ème arrondissements) en cas de victoire de Jean-Noël Guérini. La tête de liste (Dutoit, pourtant maire sortant, n’est que deuxième…) Samia Gahli devrait alors devenir première adjointe et laissé la mairie de secteur. Dans le cas contraire…