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Blog En Rade
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24 février 2008

A jamais les derniers ?

Le Parti communiste marseillais est toujours le premier sur la galéjade et met beaucoup de temps à comprendre qu’il n’existe plus que sous respiration artificiel.

Fidèle mitterrandien, Jean-Noël Guérini a tout d’abord refusé un accord inter-parti avec le PC… tout en ralliant l’ensemble des élus PC de Marseille et de la Communauté urbaine. Jean-Marc Coppola, le secrétaire départemental de ce parti, s’en trouva fort dépourvu et se rallia contraint et forcé pour perdre le moins possible la face. Et Jean-Noël Guérini d’enfoncer le clou en n’inscrivant que 36 candidats du PC sur ses listes, dont seulement 7 sont en position éligible au conseil municipal en cas de défaite, 9 en cas de victoire…

Sachant que le PC a 12 élus dans le Conseil municipal sortant, ça sent le sapin. Et Coppola d’admettre : « Notre influence a baissé »… tu l’as dit Jean-Marc !

Seul consolation, Frédéric Dutoit a une chance de garder sa mairie de secteur (15ème-16ème arrondissements) en cas de victoire de Jean-Noël Guérini.  La tête de liste (Dutoit, pourtant maire sortant, n’est que deuxième…) Samia Gahli devrait alors devenir première adjointe et laissé la mairie de secteur. Dans le cas contraire…

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Commentaires
L
C'est un secret de polichinelle que Dutoit a en ligne de mire la députation, la perte du 8è secteur étant hélas consommée, comme l'indique le résultat des dernières législatives, Jibrayel mettant fin à 70 ans de victoires communistes dans le coin...<br /> <br /> Plus généralement, le PC marseillais souffre du même syndrome que sa direction nationale : la non alliance avec des listes plus à gauche pourtant idéologiquement bien plus proches que le PS du PC.<br /> <br /> Aussi, dans l'immédiat, l'héritage s'effrite et les vieux militants, jour après jour, ne connaissent que de plus en plus désillusions sur désillusions...
N
Le risque ? la perte de la mairie de secteur, sans ce battre. Mais le plus drôle n'est pas là. Ce couillon de Dutoit (et Bret d'ailleurs) c'est jeté dans les bras de Guérini sans négocier sa mairie... c'est fort, mais encore plus fort, l'argument avancé par Dudu est roquembolesque, "on négocie rien comme ça on a tout"... bref c'est Coppola qui a du essayé de sauver les meubles face aux couillons d'élus PC de Marseille.
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